Björk de retour à Montreux, vingt-quatre ans après sa première venue ici: la nouvelle est immense. Parce qu’à travers Post (1995) ou Homogenic (1997), l’Islandaise a défini de nouvelles voies décisives pour la pop, influençant durablement les musiques électroniques, jusqu’aux plus underground. Mais aussi parce que la native de Reykjavik s’est engagée dans une suite sidérante d’expérimentations dans les années 2000, menées entre défis conceptuels, technologie et primitivisme qui bousculent les avant-gardes. Exigeante, elle poursuit toujours ses recherches à la pointe, bâtissant des structures mélodiques inédites que soutiennent des créations visuelles atypiques. Trois ans après la parution d’Utopia (2017), elle revient au Festival, accompagnée cette fois d’un orchestre symphonique.

• Exclusivité suisse