C’est une histoire comme on les aime : une histoire qui chante les vérités et vertus de l’amitié et de la musicalité. En 2009, le joueur de kora Ballaké Sissoko et le violoncelliste Vincent Segal décident de saisir dans un album les conversations instrumentales qu’ils aiment tisser à quatre mains. Enregistré à Bamako dans le studio de Salif Keita, Chamber Music déborde le cadre des genres, des modes, des frontières et se retrouve sélectionné parmi les meilleurs albums de The Guardian ou Le Monde. Depuis, la musique du duo n’a cessé de promener sa beauté universelle à travers le monde, de l’Europe à la Chine, des Etats-Unis au Brésil. Six ans après Chamber Music, la complicité entre les deux hommes résonne plus que jamais dans Musique de Nuit. Capté en janvier 2015, ce nouveau traité de virtuosité sensible est le fruit de deux sessions prises sur le vif : l’une, nocturne, sur le toit de la maison de Ballaké Sissoko ; et l’autre, diurne, dans une pièce du studio Bogolan. Deux faces d’une même liberté, celle de deux musiciens maîtres de leur instrument, de leur art et de leurs traditions.