Deux concerts viennent parfaire les soirées du 8 et du 13 juillet à l’Auditorium Stravinski: la prodigieuse Brittany Howard précédera Lionel Richie et la nouvelle sensation soul Black Pumas retrouvera Lenny Kravitz lors de la 54e édition du Montreux Jazz Festival.
BRITTANY HOWARD
Brittany Howard était venue par deux fois à Montreux avec sa formation, l’une des plus emblématiques de ces dernières années: la tornade Alabama Shakes (quatre Grammy Awards) avait tout renversé lors de ses passages sur la scène du Stravinski en 2012 et 2015. Toujours aussi à l’aise pour parcourir des ambiances gospel, blues ou rock’n’roll, Brittany Howard va encore au-delà sur son premier album solo, paru l’automne dernier et unanimement salué. Jaime est l’album d’un hommage-guérison à sa sœur disparue durant leur adolescence, mais également une collection de chansons intenses et lumineuses, aux mélodies et arrangements parfaitement maîtrisés. Elle s’est adjoint pour ce faire les services du bassiste et ami de toujours Zac Cockrell, du claviériste Robert Glasper et du batteur Nate Smith.
BLACK PUMAS
En provenance d’Austin, Texas, la musique des Black Pumas intègre une sensualité soul et des arrangements vintage, mais aussi l’âpreté d’un blues-rock fiévreux. Né en 2017 de la rencontre entre le chanteur-guitariste Eric Burton et le guitariste-producteur Adrian Quesada, qui a notamment travaillé avec Prince, Black Pumas ont fait l’effet d’une bombe avec leur premier album éponyme. Très vite, il s’est attiré les éloges de la critique internationale pour son mélange audacieux: la voix instantanément envoûtante de Burton y côtoie les riffs de guitare, cuivres percutants et incursions latines de Quesada. L’intro rythmique et le groove impeccable du morceau «Black Moon Rising» n’a d’ailleurs besoin que de quelques secondes pour convaincre! Si bien que le groupe a décroché sa première nomination aux Grammy Awards cette année, dans la catégorie meilleur nouvel artiste.