Initiateur des affiches « cartes blanches » du Festival depuis 1982, membre très actif et hautement apprécié du Conseil de Fondation depuis 1995, Pierre Keller n’a pas seulement révolutionné l’image du Montreux Jazz Festival. Il en a fait une œuvre d’art.
« Percutantes, drôles ou dérangeantes » : c’est ainsi que l’artiste appréciait ses affiches. En 1982, il demande à Jean Tinguely de lui dessiner un Festival de jazz. Le logo si reconnaissable naît cette année-là. En 1983, il invite à Montreux un jeune artiste américain alors peu connu : Keith Haring. Il lui demande alors d’inonder les murs, voitures et t-shirts de la ville de ses ondulants personnages. Plusieurs coups de maître suivront : Niki de Saint Phalle, Andy Warhol, Max Bill…
«Moi, je ne connais rien en musique. Toi, tu ne connais rien en art », disait-il à son grand ami Claude Nobs. Le Conseil de Fondation et toute l’équipe du Montreux Jazz Festival lui rendent aujourd’hui hommage par le rappel des œuvres qu’il a fait naître.
Au revoir et merci Pierre.