Janet Jackson, Ms. Lauryn Hill, Janelle Monáe et Anita Baker ont chacune marqué une génération du R&B et de la pop américaine. Le Festival accueille ainsi quatre véritables « Queens of Black Girl Magic », pour reprendre la formule choisie par Janelle Monáe pour introniser Janet Jackson au Rock Hall of Fame.
JANET JACKSON
Il s’agira de sa première venue au Festival et de son unique concert en-dehors de Las Vegas et de Glastonbury cette année ! Auteure d’un déluge de hits planétaires, Janet Jackson est l’une des rares artistes à avoir hissé un album au top des charts pendant quatre décennies consécutives.
Au gré de productions franchement novatrices, l’icône a entraîné le R&B dans des territoires hyper-créatifs, radicaux et sexy. Sur le point de conclure sa tournée acclamée par la critique, State of the World, elle débarque au Festival asseoir davantage encore sa légende.
MS. LAURYN HILL
On en a encore le souffle coupé. En 2017, au terme d’une prestation d’anthologie au Montreux Jazz Festival, elle offrait au public deux reprises en l’honneur de Nina Simone : « Feeling Good » et « Ne Me Quitte Pas ». Magistrale.
Autant à l’aise sur un flow autoritaire que sur une incantation soul ou R&B, Ms. Lauryn Hill fut prêtresse des Fugees, formation hip-hop essentielle des années 1990. Elle est aussi et surtout l’auteure du brillant et intime The Miseducation of Lauryn Hill, dont elle célèbre aujourd’hui les vingt ans.
JANELLE MONÁE
En 2010, un invité de marque s’était glissé en coulisses pour assister au premier show de la géniale Janelle Monáe à Montreux : un certain… Prince ! Devenu le mentor de la chanteuse d’Atlanta, il a travaillé sur les prémices de ce qui deviendra Dirty Computer, album célébré parmi les meilleurs de 2018.
Délicieusement funk, forcément excentrique et complètement pop, l’actrice de Moonlight et Hidden Figures chante et rappe sa fierté d’être femme, noire et queer. Plus libre que jamais.
ANITA BAKER
Sa tournée d’adieu passera par Montreux ! Figure clé de la soul américaine, la chanteuse de Détroit célèbre une carrière parcourant plusieurs décennies, quatre disques de platine et des tubes inoubliables tels que « Caught Up in the Rapture » et « Sweet Love ».
La voix unique d’Anita Baker, qui possède la sensualité d’une chanteuse de jazz, lui a permis de tracer dès les années 1980 la voie au R&B. Selon ses propres mots, elle « bouclera la boucle » au Montreux Jazz Festival, là où elle avait joué en 1986 et côtoyé ses mentors Claude Nobs, George Duke et les frères Ertegün.